Il y a eu le rêve américain, il y a maintenant une fascination pour le Japon. Pourquoi cette fascination de la part de notre jeunesse ?

Sans prétendre répondre à cette vaste question, le trio Erämaa nous invite à un voyage initiatique au plus profond des traditions musicales et cinématographiques du pays du soleil levant.

A l’écran, la projection du film muet Fûun Jôshi, un chef d’œuvre du cinéma Nippon de 1928. Amour empêché, traitrise et conspiration au sein d’un clan de samouraïs ; scènes de combats chorégraphiées (précurseurs des films de Kung fu des années ’70) et longs intertitres lyriques. Voilà pour le décor.

Sur scène, des musiciens de l’ensemble Erämaa jouent en direct la bande son composée spécialement pour eux par Stéphane Orlando, compositeur et pianiste à la Cinémathèque Royale de Belgique. Pour l’occasion ils sont rejoints par l’impressionnante soliste, Aki Sato, diplômée du conservatoire de Kyoto ayant eu le privilège de prendre des cours de koto et de shamisen auprès de LA référence absolue, le professeur Hatsuko Kikuhara, qualifié au Japon de patrimoine immortel.

Un ciné-concert hors du temps qui nous ouvre les portes d’une culture peu connue et pourtant omniprésente dans notre quotidien.

Trio Erämaa
Ciné concert – Musique du monde
Avec Aki Sato comme special guest au koto (diplômée du Conservatoire de musique d’Osaka) et shamisen
Musique composée par Stéphane Orlando